Éducation des filles pour un avenir meilleur dans la région des Grands lacs africains (ÉDUFAM)

Expertise

  • Égalité entre les femmes et les hommes

Moyen d'action

  • Développement
Pays Pays

Burundi, République démocratique du Congo et Rwanda, Région des Grands Lacs, Afrique de l’Est

Durée Durée

De 2020 à 2024

Bénéficiaires Bénéficiaires

• 24 810 filles, adolescentes et femmes

Partenaires Partenaires

• Ce projet est réalisé en consortium avec Fondation Paul Gérin-Lajoie (FPGL)

• Quatre organisations locales et régionales partenaires, dont la Concertation des collectifs des associations féminines de la région des Grands Lacs (COCAFEM), et en collaboration technique avec le Forum des éducatrices africaines (FAWE) et Humanité & Inclusion (HI).

Budget Budget

13 991 234 $ (Affaires mondiales Canada)

Depuis le milieu des années 90, les conflits qui sévissent dans la région des Grands Lacs africains ont engendré la mort et le déplacement forcé de millions de personnes. Dans cette région qui peine à se reconstruire, l’insécurité et la pauvreté sont omniprésentes. Elles limitent l’accès à l’éducation, surtout pour les femmes et les filles.

Le projet ÉDUFAM est mis en œuvre dans des zones particulièrement touchées par la crise des déplacements, où les déplacé.e.s et les réfugié.e.s cohabitent avec les communautés locales : territoire de Fizi, en RDC, le district de Kirehe, au Rwanda et la commune de Gasorwe, au Burundi.

Il vise à faciliter l’accès des filles, des adolescentes et des femmes à une éducation de qualité, à accroître leur rétention dans des milieux scolaires adaptés à leurs besoins, ainsi que leur capacité à prendre part aux décisions et à défendre leurs droits en matière d’éducation. À terme, le projet ÉDUFAM permettra l’autonomisation près de 25 000 filles, adolescentes et femmes (y compris les réfugiées, déplacées, retournées et handicapées).

Réduction des obstacles à l’éducation

Les obstacles à l’éducation des filles dans les zones ciblées sont nombreux et variés, et doivent être traités dans leur intégralité. Afin de réduire les réticences sociales et culturelles, des campagnes de sensibilisation à l’égalité entre les femmes et les hommes sont réalisées auprès des parents pour susciter l’adoption de comportements favorables à l’éducation des filles. Un système d’alerte innovant est également mis en place dans les communautés en vue de lutter contre les violences basées sur le genre. Pour répondre à la question des infrastructures scolaires inadaptées, les écoles sont rénovées afin de prendre en compte les besoins sanitaires des adolescentes et des filles. Des bourses d’assiduité scolaire sont offertes aux familles des filles et adolescentes les plus vulnérables dans le but de remédier à l'effet dissuasif du coût des études. De plus, les femmes vivant dans les communautés ciblées bénéficieront de soutien pédagogique, matériel et financier pour leur permettre de développer des activités génératrices de revenus.

Adaptation des programmes et des milieux d’apprentissage

Nous travaillons de concert avec le personnel enseignant, les établissements d’enseignement formel et professionnel pour mettre en place des curriculums sensibles au genre et inclusifs, et des milieux scolaires sécuritaires. Du matériel didactique et pédagogique adapté est élaboré en collaboration avec le personnel enseignant, les programmes scolaires sont adaptés aux filles et aux adolescentes marginalisées, et le suivi pédagogique des élèves est renforcé. Les établissements d’enseignements voient leurs capacités à répondre aux violences basées sur le genre renforcées grâce à la création et à la mise en œuvre de politiques, de procédures, et d’un système de veille et de rapportage instantané grâce aux technologies de l'information et de la communication. La formation professionnelle informelle est également adaptée, en collaboration avec des maîtres-artisans, pour être plus sensible au genre et pour permettre aux adolescentes et aux femmes sorties du système scolaire formel de suivre une formation axée sur l’emploi.

Renforcement de la voix et du leadership des femmes et des filles

Afin d’aider les filles, les adolescentes et les femmes à prendre part aux décisions et à défendre leurs droits en matière d’éducation, nous collaborons à la fois avec les structures de gestion scolaire et avec la COCAFEM. Le projet vise à former les membres des structures de gestion scolaire, dont les comités de parents d’élèves, sur les enjeux d’égalité entre les femmes et les hommes (notamment concernant l’éducation). Il soutient également les femmes leaders pour les aider à faire entendre leurs voix dans les instances décisionnelles. De plus, nous soutenons  les capacités de notre partenaire régional, la COCAFEM, à défendre les droits des filles particulièrement en matière d’’éducation et à faire du plaidoyer visant à éliminer les obstacles qui entravent la réalisation de ce droit dans la région des Grands Lacs.


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