Femmes, Piliers de la famille (Dou Touloma)

Expertises

  • Égalité entre les femmes et les hommes
  • Développement économique
  • Sécurité alimentaire

Moyen d'action

  • Développement
Pays Pays

Mali dans les régions de Koulikoro, Sikasso et Ségou

Durée Durée

Mars 2021 à février 2026

Bénéficiaires Bénéficiaires

80 coopératives de base  
9 350 de ménages participants directement au projet
13 100 ménages touchés par le projet
105 655 personnes touchées par le projet

Partenaires Partenaires

Directions régionales de l’Agriculture (DRA)
Les Directions régionales de la Promotion de la Femme, de l’Enfant et de la Famille,
Les Directions régionales du Développement social (tutelle des coopératives)
Chambres régionales d’AgricultuZXXre (CRA) 
Associations Professionnelles des Femmes Rurales (ASPROFER)

Budget Budget

17 368 644 CA $

Le projet Dou Touloma fait suite au projet Feere-Diyara, mis en œuvre par l’ Alliance Agricole Internationale (AAI), consortium formé par le CECI, la SOCODEVI et par l’UPA Développement international.

Ce projet débute dans un contexte assez difficile marqué par la pandémie de la COVID-19 et une crise socio-politique au Mali. Le projet Dou Touloma vise à renforcer l'autonomisation socioéconomique et le bien-être des agricultrices des régions de Koulikoro, Sikasso et Ségou au Mali. D’ici la fin du projet, Dou Touloma veut se donner les moyens afin d’accompagner les femmes et les jeunes femmes à être autonomes, c’est à dire : à être libres de toutes formes de violences (physiques, psychologiques, sociales et culturelles), à détenir le savoir et le savoir-faire, à disposer de ressources productives suffisantes pour mener à bien leurs entreprises et pouvoir se positionner dignement comme des actrices et des agentes de changement œuvrant à  leur propre développement.

S’inspirer des expériences et connaissances acquises
 

Pour y arriver, Dou Touloma s’appuiera et misera sur les expériences acquises dans le cadre du projet Feere-Diyara et les compétences distinctives et complémentaires des trois partenaires du consortium dans la lutte pour le changement. En effet, l’expérience vécue lors de ce précédent projet a montré que le travail pour l’équité et l’équilibre dans les rapports entre les hommes et les femmes doit être abordé avec doigté. La stratégie fondée sur cette précédente expérience consistera notamment à travailler au renforcement des capacités des coopératives de base notamment celles des femmes. En misant sur les coopératives de base, il sera l’occasion de pouvoir toucher de manière directe les femmes des communautés rurales et leur donner un espace pour faire entendre leur voix dans le débat. Enfin, le projet établira des liens et alliances stratégiques avec d’autres projets et partenaires œuvrant pour le bien-être des femmes et jeunes femmes afin de produire encore plus d’impact et assurer la durabilité des résultats.

Une capacité d’agir des agricultrices renforcée en matière d’accès, d’utilisation, de gestion et de contrôle des ressources économiques et productives de leur entreprise agricole dans un contexte de changements climatiques
 

Afin de renforcer la capacité d’agir des agricultrices, le projet doit s’attaquer au manque de capacités et savoir-faire, de ressources et de contrôle, ainsi qu’aux attitudes, comportements, pratiques et normes socioculturelles qui restreignent à la fois leurs choix et leur pouvoir d’agir librement et sans crainte. Pour ce faire, le projet renforcera les capacités des agricultrices à accéder et à utiliser les ressources économiques et productives de leur entreprise agricole dans un contexte de changements climatiques, de même qu’à gérer et contrôler ces mêmes ressources en faveur de leur avancement économique.

Une gouvernance plus inclusive des coopératives agricoles et de leurs unions et une offre de produits et services mieux adaptés aux besoins spécifiques des agricultrices
 

Comme observé lors des consultations, les femmes demeurent largement sous-représentées dans les instances décisionnelles des unions participantes au projet et dans le volume de leur chiffre d’affaires : bien qu’elles forment 51 % du membrariat des unions ciblées, elles ne représentent que 25 % des personnes dirigeantes.

Ceci limite considérablement les possibilités de mettre de l’avant leurs intérêts spécifiques et affaiblit leur voix collective. Au-delà de ce manque de gouvernance inclusive, les CFBU sont aussi confrontées à d’importants défis administratifs, de planification et de gestion des risques financiers et environnementaux. Dans ce contexte, le projet Dou Doloma accroîtra les capacités de 80 CFBU à renforcer la participation, le leadership et la représentation effective des femmes dans les instances décisionnelles des unions, ainsi que leurs capacités à offrir des produits et services accessibles et adaptés aux besoins spécifiques des agricultrices et aux défis climatiques et environnementaux.

Capacités renforcées en faveur de l’autonomisation des agricultrices et de l’exercice de leurs droits sociaux et économiques
 

Afin d’améliorer l’environnement en faveur de l’autonomisation des agricultrices et de l’exercice de leurs droits sociaux et économiques. Dou Touloma accroîtra les capacités des Association Professionnelle des Femmes Rurales (ASPROFER) à mobiliser les agricultrices dans la défense de leurs droits sociaux et économiques. En coordination avec le projet Muso Ya, le projet Dou Touloma renforcera les capacités de la Fédération Nationale des Femmes Rurales (FENAFER) à soutenir les droits sociaux et économiques des agricultrices. Cette fédération constitue un réseau fort de solidarité et de mobilisation des femmes en milieu rural et possède un puissant potentiel de changement social et politique.

 

Le projet Dou Touloma mis en œuvre par l’Alliance Agricole Internationale (AAI), consortium formé par le CECI, la SOCODEVI et par l’UPA Développement international et est réalisé avec l’appui financier d'Affaires mondiales Canada.

Le projet en chiffres

Nombre de personnes formées sur les pratiques de production et de transformation intelligentes face au climat, sur l’estime de soi, l’égalité des genres.

15 000

Nombre de femmes formées en leadership et entrepreneuriat

400

Nombre d'hommes formés sur la coresponsabilité hommes-femmes

5000

Nombre de femmes membres de coopératives appuyées dans le programme d’alphabétisation

800

Nombre de personnes formées sur les bonnes pratiques de gouvernance inclusive, de gestion financière et environnementale.

620

Nombre de personnes sensibilisées sur les droits des femmes à accéder aux ressources agricoles productives 

150 000 

Merci à
nos partenaires

En consortium avec :

Femmes, Piliers de la famille (Dou Touloma) Femmes, Piliers de la famille (Dou Touloma) Femmes, Piliers de la famille (Dou Touloma)

Avec l'appui financier de :

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