Programme de responsabilisation au Népal (PRAN)

Expertise

  • Développement économique

Moyen d'action

  • Développement
Pays Pays

Népal (61 districts sur 75)

Durée Durée

Septembre 2010 à décembre 2016 (2 phases non consécutives d’une durée totale de 5 ans)

Bénéficiaires Bénéficiaires

134 Organisations de la Société Civile Népalaise (OSC)

Partenaires Partenaires

Banque Mondiale

Budget Budget

5 364 000 US$ de la Banque Mondiale, via le State and Peace-building Fund (SPBF) et le Multi-Donor Trust Fund (MDTF)

Initialement créé par la Banque Mondiale, ce programme vise à répondre aux importants défis relatifs au développement et à la gouvernance au Népal. Il s’appuie principalement sur le développement de la capacité de la société civile et des acteurs  gouvernementaux à promouvoir la responsabilité sociale. Le projet fournit des subventions à des organisations de la société civile sélectionnées par le biais d’un processus concurrentiel. Elles œuvrent au renforcement des capacités des différents paliers de gouvernement (local, district et national) afin de promouvoir une gestion des finances publiques saine, transparente, responsable et efficace. Le CECI agit en tant que gestionnaire de subventions et assure l’assistance technique relative aux outils de responsabilité sociale.

Agir sur la gestion des finances publiques

A ses débuts, le PRAN a été financé par le Fonds fiduciaire de construction de la paix (SPBF), avant de recevoir en 2012 des financements d'un autre fond d'affectation spécial appelé "Nepal Public Financial Management Multi-Donor Trust Fund » (MDTF). Il a permis de renforcer l'utilisation des outils de responsabilité sociale pour améliorer la gestion des finances publiques (GFP) et a favorisé l’engagement des citoyens de la Société Civile sur les problèmes de GFP au niveau local et national.

Le CECI a agi comme facilitateur en appuyant les organisations de la société civile (OSC) à deux niveaux: aider les citoyens à prendre conscience de l’existence de services gouvernementaux auxquels ils ont droit ; outiller les acteurs gouvernementaux locaux pour qu’ils soient en mesure d’offrir ces services en s’assurant de respecter les principes de transparence, d’efficacité et de responsabilité sociale.

Les Organisations de la Société Civile, un rouage essentiel

La deuxième phase du projet (juillet 2015-décembre 2016) s’est concentrée sur le rôle déterminant que les OSC peuvent jouer dans la construction de relations durables et fonctionnelles avec les gouvernements des communautés locales et même nationales.
L’objectif visé était l’amélioration de la GPF par l'exercice d’une responsabilité plus efficace. Il s’agissait donc de mettre en place des actions afin de faciliter l’apprentissage des OSC et des autres acteurs non étatiques et de renforcer leurs connaissances et compétences. Le projet visait à promouvoir et à mettre en œuvre des approches de responsabilisation sociale efficace afin d'améliorer la réactivité, la responsabilité et la transparence du gouvernement, avec un engagement constructif de ce dernier. Il prenait en charge les OSC, par le biais de subventions concurrentielles, pour piloter la responsabilité sociale des innovations et le développement d'outils de responsabilisation sociale.

Dans le même temps, PRAN a soutenu les organisations de la société civile népalaise dans leur engagement à aider les citoyens à exiger une meilleure gouvernance des autorités. Il est important que ces demandes aillent du bas vers le haut, pour assurer une base solide des principes de gouvernance.

Les principaux résultats obtenus 

  • une augmentation importante de praticiens de la responsabilité sociale au niveau local
  • une sensibilisation renforcée des citoyens sur leurs rôles, leurs responsabilités et leurs droits
  • la mise en œuvre effective et accrue des droits des citoyens à disposer des allocations de sécurité sociale dont ils peuvent bénéficier. Cela a été permis par des structures locales comme Ward Citizen Forums (OSEFW), Centres de sensibilisation des citoyens (CCC), etc.
  • la mise en place de mécanismes de réparations de préjudices dans les comités de développement villageois, qui ont contribué au maintien de la transparence et de la tenue des comptes du fournisseur de services
  • la mise à jour, au niveau local, des documents nécessaires concernant les allocations de sécurité sociale
  • une augmentation significative de la participation aux activités locales (processus de planification) des groupes défavorisés, dont les femmes et les Dalits

Le projet en chiffres

Nombre de subventions accordées aux OSC:

134

Nombre de citoyens atteints directement par le programme : 

150 876 

Nombre de bénéficiaires indirects du projet, en particulier via les programmes de radio et les messages d’intérêt public :

5.5 millions

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