Régions de Mopti et de Tombouctou, Mali, Afrique de l’Ouest
Juin 2019 à juin 2020
18 478 personnes (dont 8 568 personnes déplacées) bénéficient directement du projet
129 346 personnes en bénéficient indirectement
Partenaire local : Association Subaahi Gumo (ASG)
2 317 000 CAD (USAID/OFDA)
(1 742 000 USD)
Pour le volet d’agriculture et de sécurité alimentaire, le CECI a distribué des semences et des outils afin d’augmenter la production de céréales et de légumes pour les ménages agricoles vulnérables et d’aider à réhabiliter et à nettoyer des canaux d’irrigation. Il a également offert la plupart des formations prévues sur les meilleures pratiques agricoles. De plus, la distribution de bons d’échange pour aliment concentré pour animaux permettra aux éleveurs et éleveuses vulnérables d’éviter d’adopter des mécanismes d’adaptation négatifs.
Pour ce qui a trait à l’EAH, le CECI a œuvré à la remise en état de puits domestiques, potagers et pastoraux afin d’améliorer la disponibilité de l’eau pour les ménages, les activités de subsistance et l’élevage. En raison du manque de puits fonctionnels, les communautés collectent l’eau pour la consommation humaine dans les puits potagers ou pastoraux. Pour garantir la salubrité de l’eau collectée pour la consommation humaine, le CECI a installé des systèmes polyvalents qui séparent l’eau destinée à la consommation animale de celle utilisée pour la consommation humaine. Des trousses de purification d’eau ont également été ajoutées à chaque site. Les comités représentatifs de gestion de l’eau ont pris en charge les activités quotidiennes de stockage et de purification de l’eau salubre, veillant à ce que des pratiques d’assainissement appropriées soient appliquées autour des puits. En outre, le CECI a ciblé les ménages vulnérables pour la distribution de trousses d’EAH afin d’augmenter leur capacité de stockage et de traitement de l’eau au sein du foyer. De l’eau de Javel a été distribuée et une formation sur le traitement de l’eau et l’hygiène a été dispensée au sein des communautés.
Afin d’adapter les activités du projet au contexte de la pandémie de Covid-19, les messages de sensibilisation aux mesures d’hygiène sont devenus pratiques courants et ont été intégrés à toutes les activités du projet. De plus, tous les comités communautaires ont été équipés d’une station mobile de lavage des mains pour assurer l’application des mesures préventives appropriées sur place.
Pour assurer la durabilité du projet, en particulier pour les femmes et les jeunes femmes, le volet de la protection et le sous-volet de la violence basée sur le genre visaient à réduire la vulnérabilité et les risques de menaces pour les femmes et les jeunes femmes, tout particulièrement lors des activités touchant aux moyens de subsistance (EAH, agriculture et potagers), et à développer un système de réponse communautaire géré par des femmes. Le travail d’intégration de la protection a été présent pour chaque volet et sous-volet pendant toute la durée de l’intervention. Le CECI encourage la représentation et la participation active de tous les groupes à toutes les étapes du projet. De plus, pour assurer la bonne mise en œuvre du projet, un mécanisme de responsabilité est en place pour assurer la réception des plaintes des bénéficiaires ou de la communauté et leur traitement dans un délai déterminé.
2 397 personnes (1 137 femmes) ont été formées aux pratiques appropriées de protection de la production agricole
Augmentation de 23 % de la production céréalière dans les périphéries irriguées du village visées par le projet
20 puits remis en état
3 940 ménages (3 125 femmes) ont reçu une formation aux bonnes pratiques d’EAH
2 451 bénéficiaires (1 290 femmes) ont eu accès à des formations et services de réponse à la violence basée sur le genre
240 maris et garçons ont reçu une formation sur la violence basée sur le genre et les masculinités positives