Mali, région de Kayes, Ségou, Sikasso
Janvier 2010 à décembre 2017
Membres du personnel des collectivités décentralisées de l’Etat et des services publics régionaux et locaux :
- Direction régionale de la Santé (DRS)
- Direction régionale du Développement social-Économie solidaire (DRDSES)
- Direction régionale de promotion de la femme, de l’enfant et de la famille (DRPFEF)
- Centres de santé de référence
- Services locaux de développement social des districts socio-sanitaires.
- Fédération Régionale des Associations de santé communautaire (FERASCOM)
- Fédération Locale des Associations de santé communautaire (FELASCOM)
Unité de Santé Internationale (Ecole de Santé Publique) de l’Université de Montréal ; Centre de recherche du CHUM
8 655 000 $ CAD. Affaires Mondiales Canada
Les principales activités du projet portent sur le renforcement des capacités à travers l’accompagnement, des formations, la sensibilisation et le plaidoyer/lobbying d’enjeux sociaux ciblés, la concertation régionale et locale, les missions d’appui et de supervision, ainsi que des voyages d’études. La gouvernance locale, la qualité et l’accessibilité des services et la mobilisation sociale constituent les composantes essentielles de ce projet de huit ans qui s’inscrit dans le nouveau Plan Décennal de Développement Sanitaire et Social du Mali (2014-2023).
Le projet vise à resserrer les liens entre les acteurs de la société civile et les structures de santé décentralisées, favorisant ainsi des actions concertées et collaboratives efficaces. La gestion financière et administrative de l’ensemble des structures s’en trouve améliorée (organisation plus régulière de réunions, amélioration de la gestion des médicaments, adhésion accrue des membres, etc.).
De même, les services de santé ont développé une meilleure maîtrise des outils de planification et de gestion (traitement des données, élaboration de protocole de recherche, etc.) ainsi que des capacités techniques de prise en charge des patient-e-s (meilleure communication, respect de la confidentialité, diminution du temps d’attente, etc.).
Tout au long du projet, l’accent a été mis sur l’égalité entre les hommes et les femmes de façon à ce que ces dernières puissent être partie prenante dans toutes les sphères concernées, en tant qu’actrices et comme bénéficiaires des changements attendus. On note une progression significative dans la représentativité des femmes et des jeunes au sein des organes de gestion de la société civile, un renforcement de la prise en compte par les services de santé des problèmes spécifiques aux femmes et une amélioration des connaissances de leurs droits par les différents acteurs.
Alors que le projet touche à sa fin, quatre innovations sont tout particulièrement à saluer. Elles ont grandement contribué à l’amélioration de la santé des femmes et des enfants.
la mise en place des Commissions d’organisation et de suivi des formations des Associations de santé communautaires (ASACO)
la mise en place de points focaux Égalité femmes hommes (ÉFH) qui constituent dans chaque région un noyau de formatrices et formateurs responsables de promouvoir dans leur département l’intégration d’EFH et le respect des droits relatifs à la santé des femmes
la mise en place de Comités de femmes utilisatrices des services de santé (CFU) en milieu rural, qui promeut l’utilisation des services de santé par les femmes et leurs enfants et la participation des femmes dans la gestion des services de santé
la mise en place des Comités Qualité, un moyen pour permettre la responsabilisation et l’engagement des partenaires et l’amélioration de la qualité des services
Nombre de bénéficiaires directs parmi les professionnels du secteur décentralisé de la santé :
Nombre de personnes ayant bénéficié de la formation en leadership féminin dans les CFU des régions de Kayes et de Ségou :
Nombre de sessions de formation des membres des Associations de santé communautaire organisées et animées par des équipes locales :