Le Jour de la Terre, c’est à tous les jours !

Nouvelle | Publié: 22 avril 2022

Le CECI croit profondément que de travailler à la protection de l’environnement et à la restauration des écosystèmes endommagés peut contribuer à mettre fin à la pauvreté et aux inégalités, tout en luttant efficacement contre les changements climatiques. 

Cette année, le Jour de la Terre est intitulé Journée internationale de la Terre nourricière. Il s’agit de la première édition de la Décennie des Nations Unies pour la restauration des écosystèmes qui sont à la base de l’équilibre de toute vie sur Terre. 

Il est important (...) d'insister sur le passage à une économie plus durable, qui bénéficie à la fois à l’humanité et à la planète. Assurer une harmonie avec la nature et la Terre n’est plus uniquement souhaitable, mais nécessaire (ONU). 

Depuis trop longtemps, notre mode de vie et nos dynamiques collectives sont axés sur la croissance économique. Au lieu de miser sur la durabilité et la prise en compte des effets néfastes et permanents sur la terre et ses écosystèmes, cette croissance a accentué les inégalités et l’exclusion sociale.

Les inégalités sociales et économiques, la dégradation de l’environnement et les changements climatiques sont des entraves majeures à un développement humain pour toutes et tous (CECI).

Depuis sa création, le CECI participe à la recherche de solutions voulant rétablir un certain équilibre et une justice sociale. Cette aspiration ne peut se faire sans la considération de l’urgence climatique et du lien irréfutable entre les effets dévastateurs de celle-ci et son impact sur les personnes issues des communautés marginalisées et défavorisées, en particulier vécues par les femmes et les jeunes filles.

Une stratégie de durabilité environnementale au CECI

Le développement durable est l’épine dorsale des interventions du CECI. L’ensemble des projets intègrent des mesures concrètes touchant les trois dimensions du développement durable (équité sociale, efficience économique et durabilité environnementale), avec le développement humain en toile de fond. De plus, le CECI veut mettre en lumière l’apport vital de l'inclusion et de la participation des femmes et des jeunes au niveau de la résilience et de l’action climatique dans ses projets. 

La stratégie de durabilité environnementale du PCV vise notamment à favoriser une large prise de conscience sur les enjeux environnementaux et climatiques au sein de ses organisations partenaires, de son équipe, ainsi que du public canadien, en insistant sur les impacts différenciés sur les femmes et les hommes.

Concrètement, comment cette considération environnementale s’opère dans nos projets ?

Le CECI, notamment à travers son programme de coopération volontaire (PCV), cherche à accompagner ses partenaires à devenir partie prenante de la transition écologique en développant des activités économiques durables bénéficiant autant au bien-être socio-économique des populations qu’à la santé de notre planète, notre « terre nourricière ». De plus, son approche tient compte des réalités et contextes parfois bien différents d’un bout à l’autre du globe. 

Par exemple, au Guatemala, l’un de nos volontaires a réalisé une étude sur l’usage de projets chimiques dans l’agriculture et son impact direct sur les nappes phréatiques et la pollution de l’emblématique Lac Atitlan. Cette recherche a été une première dans la région, qui dépend essentiellement de l’équilibre de l’écosystème de ce lac. Cette découverte a ouvert la voie à une série d’actions par les ministères et acteur-trices locaux, tels que des recherches sur les alternatives possibles à l’usage de ces produits ainsi que l’organisation d’ateliers et de campagnes de sensibilisation auprès des agriculteur-trices en vue d’éradiquer cette pratique.

La plupart des régions du Népal sont encore privées d'un système de collecte des déchets et même dans les zones où il y en a, il n'existe pas de gestion appropriée. Dans une telle situation, la formation à la lombriculture est vraiment importante, car elle permet la transformation de déchets en lombricomposte (forme de composte). Ce dernier peut être utilisé comme engrais pour le sol ou pour améliorer le rendement. Il permet de créer des produits de haute qualité en tenant compte des aspects agricoles et écologiques, c’est pour cela qu’une série de formations sur ce sujet ont été organisées dans le cadre du PCV.

Au Sénégal, le Super Mbalit est un projet d’économie sociale voulant sensibiliser et former les populations particulièrement les femmes et les jeunes femmes à la préservation de l’environnement à travers la gestion des déchets. Ce projet cherche à trouver des solutions alternatives et portées par les populations elles-mêmes. Il est orienté vers une frange de la population défavorisée chez qui on note une moins grande sensibilisation à la question. Concrètement, les déchets triés sont échangés dans les boutiques spécialisées, contre des denrées alimentaires de première nécessité. Par le fait même, le projet vise à créer des emplois grâce à la valorisation de ces déchets et à conscientiser la population à considérer ce domaine comme une opportunité d'emploi vert. C’est donc une manière simultanée de contribuer à la lutte aux changements climatiques et à la pauvreté.

Finalement, au Burkina Faso le PCV se démarque par son projet mettant de l’avant l’agroécologie, une approche encore méconnue dans la région. Celle-ci tente d’appliquer des principes écologiques et sociaux à la conception et la gestion des systèmes alimentaires et agricoles. Elle vise à optimiser les interactions entre les végétaux, les animaux, les humains et l’environnement, sans oublier les aspects sociaux - pour que les systèmes alimentaires soient durables et équitables. L’agroécologie accorde une place centrale aux droits des femmes, des jeunes et des peuples autochtones. 

 C’est l’affaire de tout le monde !

Guidé par sa politique de développement durable, le CECI vise la carboneutralité et l’amélioration continue de sa performance environnementale. Cela passe par l’implication de l’ensemble de ses acteur-trices, car le Jour de la Terre, c’est l’affaire de tous et toutes… et ça se passe tous les jours !

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