Résilience des écosystèmes et Leadership des femmes au Sahel (RÉELS)

Expertises

  • Égalité entre les femmes et les hommes
  • Sécurité alimentaire

Moyen d'action

  • Développement
Pays Pays

Burkina Faso; Mali; Niger

Région du Liptako Gourma (aussi appelée zone des trois frontières)

Durée Durée

Avril 2023 - mars 2028

Bénéficiaires Bénéficiaires

1 061 508 personnes impliquées directement dans le projet incluant 151 820 PDI (personnes déplacées internes) 

Au total, RÉELS touchera 2 375 439  personnes , dont 1 056 204 femmes (137 267 étant des PDI femmes) et 1 319 235 hommes (130 983 étant des PDI hommes).

Partenaires Partenaires

Le projet RÉELS est conçu et mis en oeuvre par le CECI et ses partenaires suivants: l'Union internationale pour la conservation de la nature (UICN), le Centre international de recherche en agroforesterie (ICRAF), Women in law and development Burkina Faso / Mali / Niger (WILDAF). Il sera réalisé en étroite collaboration et dans un objectif de complémentarité et de synergie avec le Projet communautaire de relèvement de stabilisation au Sahel (PCRSS), financé par la Banque Mondiale.

Budget Budget

30 millions par Affaires Mondiales Canada

1,5 millions de contribution du CECI

Le Liptako-Gourma est identifié par le GIEC comme un “point chaud”, où la sécurité humaine est menacée par des conflits ayant des causes multiples, y compris les effets des changements climatiques. La sécheresse, les températures élevées, les inondations et les vents violents affectent l’ensemble de l’écosystème soudano-sahélien et les milieux terrestres, humides et aquatiques qui le composent. Cela entraîne une baisse du rendement des services écosystémiques, une diminution du couvert végétal herbacé et forestier, une érosion des sols, réduisant la diversité des espèces végétales et animales. Les rendements agricoles et forestiers baissent, affectant de manière plus aigüe les femmes qui doivent chercher le bois-énergie plus loin ou qui exploitent les terres les plus marginales; des plantes envahissantes remplacent les espèces fourragères affectant les éleveurs qui élargissent leurs pâturages, créant des conflits d’usage avec les agricultrices et agriculteurs et même avec les grands mammifères sauvages. Les mares, les cours d’eau et les puits, essentiels au bétail, à la faune et à la production maraîchère, s’ensablent, s’effondrent ou se tarissent. Des inondations soudaines, issues des pluies plus violentes, engendrent des dégâts aux infrastructures productives, aux habitations, aux berges et aux milieux humides, faisant perdre à la faune des habitats importants. Les analyses de vulnérabilités réalisées notamment par l’UICN , en 2022, montrent que les populations et la biodiversité de cette région sont très vulnérables à ces effets et que les capacités d’adaptation des communautés sont limitées.  

Le projet RÉELS repose sur l’hypothèse qu’en renforçant le pouvoir d’agir des femmes elles pourront assurer un leadership accru sur les enjeux climatiques et favoriser l’adoption, par leurs communautés, de solutions adaptées et inclusives aux défis d’adaptation aux changements climatiques tout en favorisant une plus grande cohésion sociale autour des enjeux collectifs liés à l’usage durable et équitable des services écosystémiques.Par le biais de son approche participative et inclusive de la gestion des ressources naturelles, le projet contribuera à la cohésion sociale, élément essentiel de la consolidation de la paix dans les contextes fragiles de la région du Liptako Gourma où sévissent actuellement de nombreux conflits.

Le projet vise l'amélioration de la résilience aux effets des changements climatiques des femmes, de leurs communautés et des écosystèmes de la zone soudano-sahélienne du Liptako-Gourma qui contribue à l’égalité des genres, sous l'impulsion d’un leadership accru des femmes au Burkina Faso, au Mali, et au Niger.

Il vise contribuera également à :

  • La création de plans de développement communautaire, issus de processus plus inclusifs, mieux adaptés aux changements climatiques, intégrant notamment des solutions fondées sur la nature avec co-bénéfices pour les écosystèmes, et favorisant l’égalité des genres et les groupes marginalisés. D’ici 2028, ce projet accompagnera les femmes et leurs communautés à analyser leur vulnérabilité face aux changements climatiques par la pratique de techniques culturales agro-forestières plus durables et mieux adaptées qui contribueront à leur tour à la sécurité alimentaire.
  • Une restauration, conservation et exploitation durable accrues des écosystèmes, favorisant l’adaptation aux changements climatiques, avec un leadership accru et pour le bénéfice des femmes et de leurs communautés. Le projet favorisera la restauration des sols et des écosystèmes et contribuera à leur conservation et leur mise en valeur plus durable.   
  • Un environnement plus favorable établi pour l’adoption de stratégies durables d’adaptation aux changements climatiques, favorisant davantage le leadership et l’influence des femmes dans le dialogue de politique ainsi que les espaces décisionnels. Le projet RÉELS prévoit aussi contribuer à la génération de données et de savoirs par des études et des recherches au niveau national et au niveau régional en collaboration avec des instances sous-régionales afin de documenter les approches écosystémiques d’adaptation aux changements climatiques qui font appel à un leadership accru des femmes.

 

Le projet RÉELS bénéficie de l’appui financier du gouvernement du Canada, par l’entremise d’Affaires mondiales Canada.

 

- 32 organisations partenaires bénéficient directement du projet: Il s’agit d’organisations de la société civile, dont une majorité d’organisations de femmes, intervenant sur les questions environnementales, le changement climatique et l’égalité de genre.

- Le projet touchera directement un total de 1 061 508 personnes incluant 151 820 personnes déplacées internes (PDI), soit 20 % du total des personnes déplacées dans la région au 30 avril 2023. Plus de 700 000 femmes et 300 000 hommes seront directement impactés, répartis comme suit :

  • Burkina Faso: Plus de 480 000 personnes dont 345 881 femmes ( avec 60 315 femmes PDI)

  • Mali: Plus de 220 000 personnes dont  157 800 femmes ( avec 22 325 femmes PDI) 

  • Niger: Plus de 340 000 personnes dont  246 210 femmes ( avec 54 627 femmes PDI)

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Avec l'appui financier de :

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