Droits et justice pour les femmes et les filles autochtones au Guatemala (DEMUJERES)

Expertise

  • Égalité entre les femmes et les hommes

Moyens d'actions

  • Coopération volontaire
  • Développement
Pays Pays

Départements de Chimaltenango, Alta Verapaz, Sololá au Guatemala

Durée Durée

Août 2018 à mars 2024

Bénéficiaires Bénéficiaires

6 400 femmes et filles et 200 hommes bénéfinicient directement du projet

Partenaires Partenaires
  • Ce projet est réalisé en consortium avec Avocats sans frontières Canada (ASFC)
  • Partenaires locaux : 4 organisations de femmes autochtones, 3 organisations de femmes, 7 organisations de la société civile de niveau national, réseaux nationaux et départnementaux de dérivation de cas de violence faite aux femmes, 2 organisations de droits des peuples autochtones, 4 organisations de droits humains et des autorités autochtones des régions où le projet est présent.
Budget Budget

6 000 000 CAD (Affaires mondiales Canada)

678 000 CAD (CECI-ASFC)

Les femmes et les filles guatémaltèques sont particulièrement vulnérables à la violence basée sur le genre. Le taux de féminicide au Guatemala demeure l'un des plus élevé au monde. En moyenne, deux femmes sont tuées chaque jour dans le pays. De plus, le taux de viol s’élève à de 28,3 cas pour 100 000 habitant-e-s. Ce problème est exacerbé par le fait que la très grande majorité des féminicides et crimes de violence basée sur le genre demeurent impunis.

Face à ces formes de violence, l’accès à la justice est particulièrement difficile pour les femmes autochtones qui se sentent exclues du système, notamment en raison de leur langue, de leurs pratiques culturelles, ou de leur éloignement géographique des services juridiques. Par ailleurs, le traitement qu’elles reçoivent au sein du système judiciaire est souvent empreint de discrimination et de racisme. 

Le projet Droits et justice pour les femmes et les filles autochtones au Guatemala (DEMUJERES) vise à accroître la liberté, la dignité humaine et le développement de la capacité d'action des femmes et des filles, particulièrement des autochtones, par le renforcement de la protection contre la violence sexuelle basée sur le genre et de l’accès à la justice.

Renforcement de la capacité d'action des femmes

Nous renforçons les capacités des organisations de femmes et des structures étatiques d’appui aux victimes de violences sexuelles basées sur le genre aux niveau psychosocial, économique et judiciaire. Notre but est de permettre aux femmes d’accroître leur capacité d’action et de garantir l’exercice de leurs droits.

Amélioration de l’accès à la justice pour les femmes et les filles autochtones

Le projet cible trois départements durement touchés par les enjeux de violence : Alta Verapaz, Sololá et Chimaltenango, tout en soutenant des actions de portée nationale. Nous soutenons les acteurs et actrices juridiques dans l’utilisation des normes juridiques de protection contre les violences sexuelles basées sur le genre et dans l'offre des services adaptés aux besoins des femmes et des filles autochtones.

Sensibilisation des populations des communautés ciblées

Nous travaillons avec les hommes, les médias et les institutions afin de les sensibiliser aux enjeux de violences sexuelles et basées sur le genre. Le projet contribue à créer un environnement social favorable aux droits des femmes et des filles.

Le projet Droits et justice pour les femmes et les filles autochtones au Guatemala (DEMUJERES) est mis en œuvre par le CECI et ASFC avec l’appui financier d’Affaires mondiales Canada.

Le projet en chiffres

2,3 millions de personnes seront sensibilisées aux enjeux de violences sexuelles et basées sur le genre


6 600 personnes participeront directement à améliorer l’exercice du droit des femmes et des filles autochtones pour une vie sans violence


600 actrices et acteurs juridiques seront formé-e-s pour appliquer les normes juridiques de protection contre les violences sexuelles et basées sur le genre

Documents et nouvelles

Nouvelle | 04 septembre 2021

Journée des droits des femmes autochtones - Rencontre avec Saríah Acevedo, coordinatrice du projet Droits et justice pour les femmes et les filles autochtones au Guatemala (DEMUJERES)  

Marquée au plus profond de son histoire personnelle par les violences du conflit armé qui a déchiré son pays entre 1960 et 1996, cette sociologue, travailleuse sociale et chercheuse maya a rejoint le CECI voilà trois ans. Militante infatigable des droits des femmes autochtones, elle a collaboré avec de nombreuses organisations, mais aussi avec des institutions publiques, notamment aux côtés d'Otilia Lux de Cotí, première ministre autochtone d'un gouvernement guatémaltèque, ainsi qu’au Haut-Commissariat des Nations unies aux droits de l'homme au Guatemala. À l'occasion de la Journée internationale de la femme autochtone, célébrée le 5 septembre, Saríah Acevedo nous parle de son cheminement personnel, nous livre ses réflexions sur la réalité de la situation des femmes autochtones et évoque son engagement dans le projet DEMUJERES, unique à bien des égards.

Merci à
nos partenaires

En consortium avec :

Droits et justice pour les femmes et les filles autochtones au Guatemala (DEMUJERES)

Avec l'appui financier de :

Droits et justice pour les femmes et les filles autochtones au Guatemala (DEMUJERES)
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