Départements de Chimaltenango, Alta Verapaz, Sololá au Guatemala
Août 2018 à mars 2024
6 400 femmes et filles et 200 hommes bénéfinicient directement du projet
6 000 000 CAD (Affaires mondiales Canada)
678 000 CAD (CECI-ASFC)
Le projet Droits et justice pour les femmes et les filles autochtones au Guatemala (DEMUJERES) vise à accroître la liberté, la dignité humaine et le développement de la capacité d'action des femmes et des filles, particulièrement des autochtones, par le renforcement de la protection contre la violence sexuelle basée sur le genre et de l’accès à la justice.
Nous renforçons les capacités des organisations de femmes et des structures étatiques d’appui aux victimes de violences sexuelles basées sur le genre aux niveau psychosocial, économique et judiciaire. Notre but est de permettre aux femmes d’accroître leur capacité d’action et de garantir l’exercice de leurs droits.
Le projet cible trois départements durement touchés par les enjeux de violence : Alta Verapaz, Sololá et Chimaltenango, tout en soutenant des actions de portée nationale. Nous soutenons les acteurs et actrices juridiques dans l’utilisation des normes juridiques de protection contre les violences sexuelles basées sur le genre et dans l'offre des services adaptés aux besoins des femmes et des filles autochtones.
Nous travaillons avec les hommes, les médias et les institutions afin de les sensibiliser aux enjeux de violences sexuelles et basées sur le genre. Le projet contribue à créer un environnement social favorable aux droits des femmes et des filles.
Le projet Droits et justice pour les femmes et les filles autochtones au Guatemala (DEMUJERES) est mis en œuvre par le CECI et ASFC avec l’appui financier d’Affaires mondiales Canada.
2,3 millions de personnes seront sensibilisées aux enjeux de violences sexuelles et basées sur le genre
6 600 personnes participeront directement à améliorer l’exercice du droit des femmes et des filles autochtones pour une vie sans violence
600 actrices et acteurs juridiques seront formé-e-s pour appliquer les normes juridiques de protection contre les violences sexuelles et basées sur le genre
Marquée au plus profond de son histoire personnelle par les violences du conflit armé qui a déchiré son pays entre 1960 et 1996, cette sociologue, travailleuse sociale et chercheuse maya a rejoint le CECI voilà trois ans. Militante infatigable des droits des femmes autochtones, elle a collaboré avec de nombreuses organisations, mais aussi avec des institutions publiques, notamment aux côtés d'Otilia Lux de Cotí, première ministre autochtone d'un gouvernement guatémaltèque, ainsi qu’au Haut-Commissariat des Nations unies aux droits de l'homme au Guatemala. À l'occasion de la Journée internationale de la femme autochtone, célébrée le 5 septembre, Saríah Acevedo nous parle de son cheminement personnel, nous livre ses réflexions sur la réalité de la situation des femmes autochtones et évoque son engagement dans le projet DEMUJERES, unique à bien des égards.